Par Aude Baron de La rédaction du Post
Hadopi, la fameuse loi censée lutter contre le téléchargement illégal, devrait enfin fonctionner. Hier soir, l'équipe qui pilote la Haute autorité a fait le point sur l'avancée du bébé, qui n'est pas précoce, c'est le moins qu'on puisse dire.
Les internautes ont été nombreux à commenter ce point d'étape, rarement pour caresser l'Hadopi dans le sens du poil.
1. Les premiers mails d'avertissement envoyés fin juin ?
Dans moins de deux mois, la Haute autorité est censée être en mesure d'envoyer des mails pour avertir les contrevenants pris la main dans le sac, avant de passer à une éventuelle sanction.
"Mais aucune date n'est avancée pour leur envoi effectif", note Numérama.
2. Oups : Hadopi toujours pas applicable
Les décrets qui permettent d'appliquer la loi ne sont toujours pas parus. Ce devrait être fait d'ici la fin juin. Trois autres points noirs ternissent le tableau.
Toujours pas de logiciel de sécurisation, censé permettre aux internautes de prouver leur bonne foi. L'Hadopi n'en a pas encore proposé.
La collecte des adresses IP pas autorisée. L'Hadopi a envoyé sa demande à la Cnil, la commission informatique et liberté, la semaine dernière seulement. La procédure "peut prendre jusqu'à quatre mois", souligne Génération-NT. Or sans l'accord de la Cnil, pas d'Hadopi.
Le collecte des adresses IP impossible ? L'Hadopi entend prendre la main sur le peer to peer, mais ausi le streaming. Ce qui pose un léger problème remarqué par Numérama : "Seul le P2P permet de collecter des adresses IP, sauf à mettre fournisseurs d'accès et hébergeurs dans la boucle, ce qui paraît plus qu'improbable".
3. Un nouveau logo... déjà détourné
Après la claque du premier logo, réalisé sans respect des droits d'auteur, l'Hadopi a ainsi présenté une nouvelle mouture.
Voici donc le nouveau logo de l'Hadopi :
"Pas besoin d'être graphiste pour pondre une bouze pareille", lâche MacPoney sur Twitter.
Et PapaPingouin d'en remettre une couche :
"Je suis sûr que des graphistes de talent arriveront à le détourner comme le premier, histoire de nous faire marrer un peu", écrit Korben sur son blog.
Effectivement, on trouve déjà des détournements, comme celui-ci, inspiré de la photo sur le drapeau français qui avait fait scandale, et relayé sur Twitter par Desenfumage :
Ou une version "JO de Pékin" réalisée par le blogueur Madly Mad : Et parce qu'il en faut pour tous les goûts... (signalé par MacPoney) :
4. Un compte Twitter chaudement accueilli
Soucieuse de ne pas s'attirer les foudres des internautes, comme ça avait le cas pendant les débats sur le projet de loi, l'Hadopi communiquera aussi sur Twitter, sous le pseduo @insiOpi.
Pourquoi le nom du compte n'est-il pas "@Hadopi" ? Tout simplement parce que l'intitulé était déjà pris...
Sur Twitter, les idées fusent pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Des internautes proposent ainsi de signaler le compte en spam, pour obtenir la suspension du compte, comme DZRider :
D'autres, pour manifester leur mécontentement, ont classé le compte dans des listes aux noms qui parlent d'eux-mêmes : "boulets", "trous du cul", "trolls", "déchets et pourritures"...
1. Les premiers mails d'avertissement envoyés fin juin ?
Dans moins de deux mois, la Haute autorité est censée être en mesure d'envoyer des mails pour avertir les contrevenants pris la main dans le sac, avant de passer à une éventuelle sanction.
"Mais aucune date n'est avancée pour leur envoi effectif", note Numérama.
2. Oups : Hadopi toujours pas applicable
Les décrets qui permettent d'appliquer la loi ne sont toujours pas parus. Ce devrait être fait d'ici la fin juin. Trois autres points noirs ternissent le tableau.
Toujours pas de logiciel de sécurisation, censé permettre aux internautes de prouver leur bonne foi. L'Hadopi n'en a pas encore proposé.
La collecte des adresses IP pas autorisée. L'Hadopi a envoyé sa demande à la Cnil, la commission informatique et liberté, la semaine dernière seulement. La procédure "peut prendre jusqu'à quatre mois", souligne Génération-NT. Or sans l'accord de la Cnil, pas d'Hadopi.
Le collecte des adresses IP impossible ? L'Hadopi entend prendre la main sur le peer to peer, mais ausi le streaming. Ce qui pose un léger problème remarqué par Numérama : "Seul le P2P permet de collecter des adresses IP, sauf à mettre fournisseurs d'accès et hébergeurs dans la boucle, ce qui paraît plus qu'improbable".
3. Un nouveau logo... déjà détourné
Après la claque du premier logo, réalisé sans respect des droits d'auteur, l'Hadopi a ainsi présenté une nouvelle mouture.
Voici donc le nouveau logo de l'Hadopi :
"Je suis sûr que des graphistes de talent arriveront à le détourner comme le premier, histoire de nous faire marrer un peu", écrit Korben sur son blog.
Effectivement, on trouve déjà des détournements, comme celui-ci, inspiré de la photo sur le drapeau français qui avait fait scandale, et relayé sur Twitter par Desenfumage :
4. Un compte Twitter chaudement accueilli
Soucieuse de ne pas s'attirer les foudres des internautes, comme ça avait le cas pendant les débats sur le projet de loi, l'Hadopi communiquera aussi sur Twitter, sous le pseduo @insiOpi.
Pourquoi le nom du compte n'est-il pas "@Hadopi" ? Tout simplement parce que l'intitulé était déjà pris...
Sur Twitter, les idées fusent pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Des internautes proposent ainsi de signaler le compte en spam, pour obtenir la suspension du compte, comme DZRider :
D'autres, pour manifester leur mécontentement, ont classé le compte dans des listes aux noms qui parlent d'eux-mêmes : "boulets", "trous du cul", "trolls", "déchets et pourritures"...
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