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mardi 26 janvier 2010

Thierry Lhermitte fera-t-il fortune grâce au piratage ?




Rédigée par Marc Rees le vendredi 27 novembre 2009 à 08h30 sur PC Inpact.

Nous indiquions hier que Thierry Lhermitte avait pris fait et cause pour l’Hadopi. Et pas qu’un peu : l’acteur est administrateur de Trident Media Guard. En fait, l’une des deux sociétés qui ont répondu à l’appel d’offres des ayants droit pour organiser la surveillance des réseaux, étape inévitable pour lancer la riposte graduée.


Fait piquant, à la lecture des documents comptables de cette structure, on apprend que le 8 juin 2009, l’AGE ou Assemblée Générale Extraordinaire des associés de la société votait une augmentation du capital par voie d’apport en numéraire.

« 5 000 actions étaient émises au prix unitaire de 10 euros » indique le compte rendu (notre capture). Et c’est Thierry Lhermitte qui mettait la main au portefeuille en souscrivant la totalité de ces nouvelles actions : 50 000 euros versés en numéraire sur un compte de la société commerciale contre ces 5 000 actions.

Lorsqu’on quitte ces petites opérations locales et qu’on prend un peu de hauteur, on remarque aussi que la transaction s’inscrivait dans un environnement des plus porteurs : quelques jours avant, voilà le Parlement qui adoptait le projet de loi « favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet » dit Hadopi 1. C’était au Sénat, le 13 mai 2009…

Par un jeu de vases communicants, l’heureux vainqueur de l’appel d’offres des ayants droit sera face à un business en or si l’on croit au sérieux des chiffres tambourinés par les majors. Comme dans l’immobilier, il n’y a décidément pas de petit profit, même avec Hadopi.
Rédigée par Marc Rees le vendredi 27 novembre 2009 à 08h30 sur PC Inpact.
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Le 26 janvier 2010 
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Le nom de la société qui sera chargée d'identifier les adresses IP des abonnés Internet pris en flagrant délit de téléchargement illégal est désormais connu. Trident Media Guard doit encore attendre l'aval de la CNIL.

Selon les informations de notre confrère 01net, c'est la société Trident Media Guard basée à Nantes qui a été choisi par l'industrie du disque et du cinéma pour jouer les gendarmes des autoroutes virtuelles de la communication.

Sur flagrant délit, l'infraction sera du téléchargement illégal d'œuvres protégées par des droits d'auteur avec comme constat le relevé de l'adresse IP qui servira dans le cadre de la riposte graduée de la loi Hadopi.

Les premiers relevés ne pourront néanmoins pas commencer avant que la Commission nationale de l'informatique et des libertés donne son aval aux dossiers qui vont lui être soumis. La CNIL attend par ailleurs les décrets d'application de la loi Hadopi. Le ministre de la Culture a donné une fourchette large pour l'envoi des premiers e-mails d'avertissement : entre avril et juillet 2010.

Pour le compte de l'industrie du disque, TMG prévoit de placer sous sa surveillance quatre réseaux d'échanges en P2P et un total de 10 000 titres dont la moitié seront des nouveautés. Ce sont ainsi un maximum de 25 000 téléchargements illégaux par jour qui seront relevés. Pour l'industrie du cinéma, 25 000 autres. Ces relevés transiteront vers les représentants des ayants droit puis par la Hadopi ( l'autorité ) qui sollicitera les FAI pour l'envoi des messages d'avertissement.


D'abord sur le P2P et plus si affinités
Le sénateur UMP Michel Thiollière, qui siège au sein de la Haute Autorité, avait prévenu qu'il n'y aurait " pas de limites au contrôle ", laissant entendre que la surveillance ne s'opérerait pas uniquement sur les réseaux P2P. Même son de cloche du côté du directeur général de la SCPP ( Société Civile des Producteurs Phonographiques ) qui parle d'un premier bilan au bout d'un an, et l'éventualité alors d'étendre le dispositif de surveillance.

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Fiche de la Sté sur VERIF.FR










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HADOPI II : la société Trident Media Guard va se goinfrer entre 32 500 et 425 000 euros/jour

lundi 25 janvier 2010, par fanch

Trident Media Guard va gérer le repérage des internautes pour le compte des ayants droit.
Les adresses IP seront ensuite envoyées à la HADOPI où la commission des droits demandera leur identification dans les mains des FAI.
Problème : combien va coûter l’identification des internautes dans ce rapport triangulaire ayants droit —> HADOPI <— FAI ?
Sur ce terrain, les acteurs du web sont démunis faute de barème sur les réquisitions judiciaires en matière d’Internet.
Seul guide : le code de procédure pénale qui comprend déjà un barème aux articles réglementaires R213-1 et R213-2, utilisés faute de mieux.
Faute de mieux car ces textes concernent la téléphonie mobile et fixe, un secteur très proche où est justement fait mention de l’ADSL.
L’article R213-2 du code de procédure pénale vise ainsi les « Informations permettant d’identifier l’utilisateur ».
Dans ce tiroir, on trouve le tarif applicable à l’Identification d’un abonné ADSL et de son fournisseur d’accès internet.
Les majors de la musique et du cinéma tablant sur un maximum de 50 000 identifications quotidiennes, on en arrive mécaniquement à 425 000 euros par jour.
A l’échelle du pays, ce budget aurait pu financer tout de même 1500 NRA dégroupés chaque année, nous souligne un opérateur télécom.
Ce tarif est le pire des scénarios.
Dans une perspective plus modeste, avec des fichiers correctement formatés, le tarif tombe à 0,65 euro par identification.
Sur l’année, on oscille au final entre 11,9 millions et 155 millions d’euros pour le seul budget identification.
Dans un premier temps, on sera donc très loin des 50 000 messages d’avertissement et tout dépendra de la vitesse du traitement et des gros bouchons chez les trois magistrats censés au sein de la commission des droits assurer la courroie de transmission avec les FAI.
Reste qu’il s’agit d’un objectif à atteindre : « il va y avoir une montée en charge progressive qu’il est prévu d’organiser avec l’HADOPI ».
Chaque opérateur a un tarif d’interception qui lui est particulier.
Fanch
[Source Reuters][Source AFP][Source lemonde.fr][Source La Tribune][Source Les Echos][Source Leparisien][Source macplus.net][Source planet-sansfil.com][Source geeek.org][Source branchez-vous.com][Source securiteoff.blogspot.com][Source spyworld-actu.com][Source ZDNet France][Source silicon.fr][Source PCINpact][Source maxiapple.com][Source generation-nt.com][Source numerama][Source Blogs Yahoo ! Music][Source LesInfos.com][Source Rue89][Source zataz.com]

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A VOUS DE JUGER
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Mon humble avis :

A qui profite le crime ? Si tout ce fric sort des caisses de l'État avec quel légitimité et de quel droit ? Ne serait-ce pas plutôt aux ayants droit de faire l'avance de ces sommes pharaoniques, puisqu'ils espèrent récupérer les droits sur les affreux pirates ?
Ne trouvez-vous pas troublant ces coïncidences de dates en ce qui concerne cette société ? Du délit d'initié à l'envers en quelque sorte : c'est assez drôle mais très juteux mais certainement pas un hasard.
Soyons tous à la recherche de solutions anonymes existantes pour contrer ce scandale.
Par exemple I2P et iMule 100% anonyme.
StealthNet etc...


Enfin c'est juste mon avis.





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