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jeudi 18 février 2010

Comment arrondir ses fins de mois quand on est policier ?

 Tribunal correctionnel de Saintes: le procès "inhabituel" de policiers dealers.

Un procès "inhabituel par les personnages", a lancé mercredi la présidente du tribunal correctionnel de Saintes qui juge jusqu'à vendredi Olivier Nicolle et Eric Gil, deux anciens policiers de la PJ d'Orléans, qui avaient organisé un trafic de stupéfiants.
Dix personnes (BIEN: dix) sont jugés pour un trafic de cannabis, d'héroïne et de cocaïne en Charente-Maritime entre 2007 et 2009.
Deux ex-brigadiers-chefs du groupe de répression du trafic de stupéfiants, qui ont été révoqués en mars et comparaissent détenus, comme les deux principaux revendeurs, sont au centre de ce dossier.
"C'était facile, entre midi et deux on avait la clé", a expliqué l'ancien policier Olivier Nicolle, décrivant les vols de drogue dans son propre service.
D'un ton posé, l'ex-fonctionnaire a relaté par le menu comment, avec son équipier, il s'approvisionnait dans l'armoire à scellés de son commissariat.
Une source d'approvisionnement qui curieusement était connue des revendeurs comme l'a vérifié la présidente, posant la question à chacun.
Christian Gougé, un garagiste à la retraite de 66 ans, qui a servi d'intermédiaire entre les policiers et les revendeurs, a expliqué que ce réseau "s'était mis en place un peu par hasard", après une rencontre au bord d'un circuit automobile.
Un ferrailleur toxicomane, auquel Christian Gougé avait présenté son ami policiers "des stups", Olivier Nicolle, lui demande fin 2006 si ce dernier peut lui fournir "du shit".
Christian Gougé a expliqué qu'après un temps de réflexion il avait transmis la demande au policier. Pour se justifier, il a précisé qu'il avait une petite retraite de 600 euros et qu'il souhaitait alors reprendre la course automobile, comme son ami Nicolle, qui brillait "en championnat montagne" (course de côte).
La suite, c'est le policier Olivier Nicolle qui l'a relaté à la barre: d'abord le "shit" sorti du commissariat dans des barils de lessive.
Calmement, l'ex-policier a expliqué que "c'était facile, entre midi et deux on avait la clé, et on a fait un double."
Olivier Nicolle a affirmé qu'avec du chocolat, il arrivait à reformer des plaquettes qui ressemblaient à du "shit" pour remettre les scellés en place.
Les différents protagonistes ont donné des estimations différentes sur les quantités écoulées par ce réseau. Le grossiste, Christian Gougé affirme avoir en deux ans écoulé 150 kg de cannabis, 30 kg d'héroïne et 2 kg de cocaïne pour un bénéfice estimé par les enquêteur à 220.000 euros.
La présidente a indiqué que Christian Gougé avait été arrêté lors d'un contrôle douanier en possession de 31 kg de cannabis en janvier 2009. Une arrestation qui avait conduit les gendarmes à précipiter l'interpellation de l'ensemble des membres de ce réseau, dont les deux policiers.

Mon commentaire :
fin de mois difficile ? Traitement insuffisant ? Il faudrait peut-être demander au ministère de l'intérieur de mieux payer leurs fonctionnaires.....C'est une putain de bonne question.

1 commentaire:

  1. Oh, elle est drôle cette histoire !!! Comment résister à l'envie de se servir alors qu'on a la clé !!!
    J'ai une tite histoire à te raconter...
    Dans le village, en mai 2008, il y a eu une énorme prise de ballots de résine de cannabis, dans le grenier d'une habitation. C'était le soir d'une réunion de conseil à laquelle j'assistais. Le "chef" de l'opération est venu annoncer "l'exploit" et cherchait une balance pour peser... C'est moi qui ait fourni l'instrument... Depuis on m'appelle la balance... Je plaisante...
    Bonne soirée. BISOUS.

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