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lundi 11 janvier 2010

Italie: pas plus de 30% d'élèves étrangers dans les classes

10.01.10 - 16:03
Les enfants étrangers ne pourront pas constituer plus de 30% des effectifs des classes en Italie à partir de la rentrée de septembre. Le gouvernement italien explique cette mesure par le besoin de mieux intégrer les enfants d'immigrés dans la société italienne.
"L'école doit être le lieu de l'intégration", a déclaré la ministre de l'Education Mariastella Gelmini. "Nos écoles sont prêtes à accepter toutes les cultures et tous les enfants du monde. Dans le même temps, les écoles italiennes doivent maintenir leurs propres traditions avec fierté et diffuser la culture de notre pays", a-t-elle ajouté.
Cette recommandation du ministère de l'Education concernera 629 000 élèves étrangers, dont un tiers est né en Italie.
Le sociologue Graziella Favoro met en doute l'efficacité d'une telle mesure. "Il n'y a pas de concentration très importante d'élèves étrangers dans les écoles italiennes. Le chiffre moyen est de 7% d'étudiants étrangers... Bien sûr, dans certaines villes, le taux est plus important, comme à Milan ou dans l'Emilie-Romagne. Mais il faut souligner que sur les 700 000 élèves étrangers, la plupart sont nés en Italie. Selon les chiffres du ministère de l'Education, ceux qui ne parlent pas italien - les nouveaux arrivants - représentent seulement 10% des élèves étrangers."
Une mesure critiquée par la gauche
L'opposition de centre gauche et certains syndicats ont critiqué cette réforme, y voyant une mesure qui ne fera qu'accroître le sentiment d'exclusion des immigrés. Un des dirigeants de l'opposition, Antonio Di Pietro, a même qualifié le projet de "dangereux". "C'est dangereux parce que des actes de barbarie ont été commis par le passé au nom de la protection des espèces et de l'identité nationale", a déclaré Antonio Di Pietro. "Fixer un plafond de 30% d'élèves étrangers dans les classes ne favorise pas l'intégration mais a des relents de racisme".
Le scepticisme domine donc face à cette nouvelle mesure. Plusieurs responsables politiques craignent qu'elle ne renforce le racisme à l'encontre des étrangers. Ainsi, la sénatrice Vittoria Franco s'inquiète des retombées d'une telle décision alors que le climat est déjà au racisme et à la xénophobie depuis les événements de Rosarno.
L. Hd. avec Reuter

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