10.01.10 - 13:19
Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, avait lancé un pavé dans la mare économique en proposant de passer à quatre jours de travail par semaine. Invitée de "Mise au Point", elle a vu sa proposition y être très critiquée.
Anne Demelenne a réitéré sa proposition de passer à quatre jours de travail par semaine, afin de partager le temps de travail et réduire ainsi le chômage, explique-t-elle.
Cependant, elle a précisé sur le plateau de notre émission dominicale que cette réduction du temps de travail devait se faire "sans perte de salaire", précisant que réduire les revenus serait la meilleure façon d'aggraver la crise en engendrant une baisse de la consommation.
Le réalisme de ce point de vue a toutefois été mis en question par les économistes Paul De Grauw et Etienne De Callataÿ.
Le premier, professeur d'économie à la KUL, estime qu'il ne s'agit "pas d'une bonne idée", précisant que d'une part, le problème du pic de chômage auquel il faut faire face aujourd'hui est en grande partie conjoncturel et que, d'autre part, il est principalement le fait de celui de personnes non-qualifiées. La réduction générale du temps de travail ne ferait alors que réduire la capacité technologique et de production de notre économie puisque les travailleurs qualifiés qui verraient leur temps de travail diminué ne pourraient pas être remplacés.
Pour le second, économiste en chef à la Banque Degroof, l'enjeu économique fondamental étant de préparer notre économie aux défis structurels qui nous feront face sur une période de 20 à 30 ans. Or, précise-t-il, dans un contexte où l'on a à faire face à tant de défis, il n'est pas indiqué de réduire sa capacité à produire et à se rendre compétitif sur le plan international.
Ju. Vl.
Crédit photo : RTBF/Pierre KrollCependant, elle a précisé sur le plateau de notre émission dominicale que cette réduction du temps de travail devait se faire "sans perte de salaire", précisant que réduire les revenus serait la meilleure façon d'aggraver la crise en engendrant une baisse de la consommation.
Le réalisme de ce point de vue a toutefois été mis en question par les économistes Paul De Grauw et Etienne De Callataÿ.
Le premier, professeur d'économie à la KUL, estime qu'il ne s'agit "pas d'une bonne idée", précisant que d'une part, le problème du pic de chômage auquel il faut faire face aujourd'hui est en grande partie conjoncturel et que, d'autre part, il est principalement le fait de celui de personnes non-qualifiées. La réduction générale du temps de travail ne ferait alors que réduire la capacité technologique et de production de notre économie puisque les travailleurs qualifiés qui verraient leur temps de travail diminué ne pourraient pas être remplacés.
Pour le second, économiste en chef à la Banque Degroof, l'enjeu économique fondamental étant de préparer notre économie aux défis structurels qui nous feront face sur une période de 20 à 30 ans. Or, précise-t-il, dans un contexte où l'on a à faire face à tant de défis, il n'est pas indiqué de réduire sa capacité à produire et à se rendre compétitif sur le plan international.
Ju. Vl.
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lorsque j'avais 10 ans, c'est il y a bien longtemps, on parlait déjà de la semaine des "quatre jeudis", nous étions donc des précurseurs.....sans le savoir.
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