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lundi 21 septembre 2009

Le pétrole risque de flamber à plus de 100 dollars, juge le patron de Total

Les prix du pétrole risquent de flamber bien au-delà de 100 dollars le baril si des investissements massifs ne sont pas engagés dans l'exploration, a averti le patron de Total, Christophe de Margerie, dans une interview diffusée lundi par la BBC.
Le directeur général de la compagnie pétrolière française a également affirmé à la BBC que les prix actuels du pétrole, autour de 70 dollars le baril, étaient trop bas pour couvrir les investissements à long terme de l'entreprise.
Frappés de plein fouet par la récession mondiale, les prix du brut sont passés d'un record de 147,50 dollars en juillet 2008 à 32,40 dollars en décembre dernier. Ils ont depuis plus que doublé, pour s'établir autour de 70 dollars.
Au journaliste lui demandant s'il jugeait possible que les prix dépassent à nouveau 100 dollars, M. de Margerie a répondu "oui".
"La question est de savoir quand (cela se produira). Le problème est d'anticiper cela, pas d'envoyer un messager pour effrayer les gens, mais de faire passer le message... qu'il est important d'investir maintenant", a-t-il aussitôt précisé.
"Nous considérons (qu'un pétrole à 60-70 dollars) ne suffit pas à protéger nos investissements à long-terme", a-t-il ajouté.
M. de Margerie a averti qu'une pénurie de pétrole menaçait entre maintenant et 2015, si des mesures immédiates n'étaient pas prises pour investir dans l'exploration.
"Nous pourrions être confrontés à une offre de pétrole insuffisante pour couvrir la demande, et je crois qu'il est dans notre rôle de le dire à l'avance (...) pour obliger les responsables de nos pays à réfléchir" à cette menace, a-t-il mis en garde.
"Il faut s'y préparer, car dans deux ou trois ans il sera trop tard", a-t-il insisté.
Pour le patron de Total, les pays producteurs de pétrole, y compris l'Arabie saoudite, ont besoin du concours des pays consommateurs.
"Vous ne pouvez pas demander (aux pays producteurs) qui affrontent eux aussi la crise (économique) de continuer à investir (en pariant sur) une reprise potentielle de la demande et, en attendant, de le faire au bénéfice du reste du monde", estime-t-il.
"Nous ne pouvons pas faire endosser toutes les responsabilités aux pays producteurs. Il faut s'assoir et discuter. Si l'on n'agit pas, il y aura un problème", prévient-il.

Source : AFP

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