Il
y a dans la vie toutes sortes d'individus, des bons, des
médiocres,des gens ordinaires et d'aucun forts convenables. Je ne
sais pas dans quel catégorie je peux me situer mais mon enfance a
tellement été martelée par un matriarcat omniprésent (ma grand
mère paternel) et un père violant qu'une fois adulte j'en ai perdu
tout sens invasif pour privilégier ma liberté et celle de chacun de
mes enfants une fois sur les rails de leur vie d'adulte. Ce que j'ai respecté à
la lettre, c'est un droit que je leur devais mais aussi un devoir
nous incombant à nous parents.
Ainsi les énormes difficultés professionnelles et financières de ma propre jeunesse, n'ont
jamais été évoquées et partagées avec mes enfants dans le seul et unique but de ne pas les heurter mais aussi pour ne pas
leur faire partager l'angoisse d'une pression physique ou
psychologique non désirée et absolument pas nécessaire au moment
de leur construction d'adolescents. Ils ne le méritaient pas et ne devaient pas en souffrir.
De
ces personnes qui n'ont jamais connu de difficultés majeures je ne
peux que regretter ou constater que pour exister aujourd'hui elles
aient besoin de se créer des problèmes ou d'en imposer à leurs
proches jusqu'à s’immiscer dans la vie privée de leurs propres
enfants au point de créer des situations pouvant entrainer des
ruptures, voire de manipuler leurs petits enfants, une preuve
aujourd'hui qui me désole et m'inquiète un peu....
Je
suis impuissant devant ce constat et je le regrette mais je suis
certain qu'un jour le temps me donnera raison sur le pourquoi et le
comment de ma position vis à vis des mes enfants.
Une
chose est certaine c'est que la société bouge à vive allure et que
nous, la génération des parents et grands-parents, devons avoir l'esprit ouvert et
accompagner la génération montante plutôt que la brimer ou de lui
imposer des idées surannées et vieillottes dignes de temps révolus
et moyenâgeux et cela dans le plus grand respect de la personne humaine.
Ce
message je l'adresse à un homme et une femme qui n'ont pas encore
compris que l’ingérence dans la vie privée de leurs enfants et
petits enfants n'est pas la solution. Un jour ils regretteront et
comprendront à la faveur d'un rejet annoncé les dommages qu'ils
auront provoqués, du moins j'ose encore l'espérer, car je n'en suis
pas tout à fait convaincu.
Par
ailleurs je ne leur permet pas de faire un quelconque jugement de
valeur nous concernant car je ne connais rien de leur vie et eux de
la nôtre...et que de surcroit je ne me suis jamais permis de faire une quelconque remarque les concernant devant mes petites filles, ce qui semblerait être leur cas.
Encore
à cet instant je ne m'arroge pas le droit de m'imposer dans la vie
privée d'adulte d'aucun de mes trois enfants mais je reste à leur
disposition en cas de besoin. Alors à ce moment là je prendrai
toutes les dispositions nécessaires et tous les moyens physiques,
moraux et financiers pour les aider.
Drôle
de bonhomme n'est-ce pas?
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