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vendredi 14 janvier 2011

Médicaments déremboursés. E. Leclerc relance le débat

Sources : Le Télégramme.com

Le groupement de distribution E.Leclerc demande le droit de vendre dans ses 140 parapharmacies les médicaments à libre accès et non remboursés. Il dénonce les écarts de prix relevés dans les pharmacies. Les praticiens ripostent.
L'enseigne présidée par Michel-Edouard remet le couvert et va lancer une nouvelle campagne publicitaire sur le sujet. La dernière fois, c'était en 2008, lorsque le gouvernement avait autorisé la vente en libre-service, dans les pharmacies, de plus de 300 médicaments à prescription facultative. Le distributeur revient aujourd'hui, après étude d'un cabinet d'analyse, avec des arguments du même acabit. «Le prix d'un même médicament peut varier du simple au triple, d'une pharmacie à l'autre dans une même ville». L'enseigne veut dispenser ces médicaments, à prix libres et disponibles en libre accès, à «prix Leclerc», dans ses propres parapharmacies avec le conseil de leurs salariés diplômés. Pour Alain Guilleminot, de Loire-Atlantique, membre du bureau national du syndicat des pharmaciens de France, les arguments avancés par le distributeur ne tiennent pas la route. «C'est encore un coup de publicité et une nouvelle provocation, nous y sommes habitués».

«Créer une vraie concurrence»

Une précédente campagne de l'enseigne sur les médicaments déremboursés lui avait valu un procès intenté par trois groupements de pharmaciens. Ils avaient dénoncé une «campagne déloyale dénigrant les pharmaciens sous le faux prétexte de défense de l'intérêt général du consommateur». Déboutés en appel, après avoir obtenu en première instance, l'arrêt de la campagne publicitaire, les pharmaciens avaient décidé de se pourvoir en cassation en avril 2010. L'étude menée par E.Leclerc montre que lorsqu'un médicament est déremboursé, son prix augmente de façon significative. «Il est temps de faire évoluer la réglementation pour permettre l'émergence d'une vraie concurrence». 

......la suite ICI


Mon avis :

voila un débat qui dure depuis un bon moment, mais finalement un médicament jugé inefficace vendu par des enseignes non qualifiées est-il plus dangereux que le MEDIATOR vendu par les pharmaciens qualifiés ????

C'est là toute la question que nous sommes en droit de nous poser.

Le véritable problème est un problème de fric comme d'habitude. Les pharmaciens ne veulent pas perdre cette manne (dite auto-médication, favorisé par l'État)  qui gonfle de plus en plus et  sur laquelle les marges sont énormes.

Je suis persuadé que ces ventes  doivent commencer par être significatives dans le chiffre d'affaires des pharmacies. Alors la concurrence devient une autre notion que les pharmaciens n'envisagent même pas.


Enfin pour répondre à cet article et à celui qui parlait de menaces faites par la concurrence déloyale  envers les pharmacies de campagne, juste une question :


AVEZ-VOUS DÉJÀ VU UNE PHARMACIE FERMER et UN PHARMACIEN PAUVRE ?




Enfin c'est juste mon avis.


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