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vendredi 25 juin 2010

Encore une augmentation du prix du gaz

Christine Lagarde demande que la hausse des tarifs du gaz prévue pour le 1er juillet soit suspendue. Les modalités de calcul des prix du gaz en France sont de plus en plus critiquées.
Pour la deuxième fois en quatre mois, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a validé jeudi une hausse des tarifs du gaz,, demandée par GDF Suez, en application stricte de la formule de calcul tarifaire. Une "rapidité d'éxécution" qui surprend néanmoins la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui appelle à "une pause" de la hausse des tarifs jusqu'en janvier 2011, le temps d'évaluer si la formule de calcul est la "bonne". Plusieurs facteurs semblent en effet justifier une remise en cause.

1. Des tarifs qui montent en flèche

La nouvelle augmentation obtenue par GDF-Suez porterait la hausse des tarifs du gaz à 15% depuis le début de l'année. Jeudi soir, la CRE a autorisé GDF à augmenté le gaz de 4,7% en moyenne pour plus de 6 millions de consommateurs (de 2,1 %, pour les foyers qui ne s'en servent que pour la cuisson, à 7,5% pour certaines entreprises). Or en avril, les tarifs avaient déjà bondi de 9,6. Une "flambée des prix scandaleuse" pour la Confédération Nationale du Logement," dans un contexte où le nombre de coupures de gaz pour impayés a augmenté fortement depuis deux ans".

2. Des cours du gaz qui s'effondrent à l'international

Le prix du gaz est acutellement toujours indexé sur le cours du pétrole. Le problème, c'est que les deux matières premières n'évoluent plus en parallèle depuis près de trois ans. D'un côté, le cours du pétrole a plongé en 2009, avant de remonter récemment. De l'autre, le cours du gaz a dégringolé depuis un an car le marché est en surproduction, en raison notamment d'une nouvelle technologie d'extraction qui rend exploitables de nouvelles réserves gazières aux Etats-Unis. Problème, ces baisses ne sont pas répercutées.

3. Des contrats d'approvisionnement dépassés

GDF-Suez est lié par des contrats de long terme à des fournisseurs étrangers de gaz naturel (Norvège, Russie, Algérie, etc.), qui l'empêchent, selon lui, de répercuter les baisses des prix de gros sur les tarifs aux consommateurs. Des contrats qui "garantissent la sécurité d'approvisionnement des ménages, et on ne joue pas avec ça", expliquait, en mai, Jean-Marie Daugier, directeur général adjoint de GDF-Suez, à L'Expansion. "Il semble pourtant, ces derniers mois, que certains distributeurs européens n'aient pas acheté les minimaux requis dans ces contrats, préférant compléter leurs achats sur les marchés libres à des prix très bas", écrivait le magazine à l'époque. Des renégociations de marchands de tapis serait par ailleurs en cours pour supprimer les mécanismes d'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole. On peut donc se demander si GDF Suez n'a pas réussi, dans ce contexte favorable, à abaisser quand même ses coûts d'approvisionnement. Auquel cas il serait normal d'en faire profiter les consommateurs. Mais de toutes façon, les règles du jeu international semblent appelées à changer.
4. Des règles de calcul tarifaire obsolètes
En France, depuis un décret de 2009, c'est GDF-Suez qui décide de ses prix, sous la supervision de laCRE. Les ministres de l'Economie et de l'Energie ne donne plus que des orientations annuelles. La CRE justifie ainsi l'augmentation d'avril par la formule de calcul (longtemps maintenue secrète), qui prend en compte "les prix, les coûts d'acheminement (transports et distribution) et le coût d'approvisionnement du gaz". De son côté, GDF-Suez revendique son droit à augmenter les prix (ce qu'elle peut faire tous les trimestres depuis 2009), afin de compenser un manque à gagner dû selon elle à des tarifs trop bas. Mais il reconnaît que ce manque à gagner a fondu de 679 millions d'euros en 2008 à 177 millions d'euros en 2009.
Les critiques sur ces formules de calcul (lire à ce sujet Gaz et électricité : des prix très politiques ), ne laissent pas la CRE indifférente. La commission a annoncé que son audit laisse "entrevoir des modifications fondées sur les renégociations en cours des contrats à long terme entre GDF Suez et ses fournisseurs". Rien de concret pour l'instant, mais le gendarme de l'énergie a évoqué la possibilité d'indexer en partie les tarifs sur les cours du gaz. Si ce chantier aboutissait, il déboucherait vraisemblablement sur des baisses de tarifs pour les consommateurs.



Mon commentaire :
Avec GDF SUEZ à quoi d'autre pouvions nous nous attendre. Les augmentations payeront largement les actionnaires enrichissant ainsi les plus fortunés, appauvrissant aussi les plus pauvres. Ceux sont encore les usagers qui sont les dindons de la farce et qui payent une alliance hors norme entre SUEZ et GDF. 
Dans tous les cas j'aimerai tellement que ma retraite augmente de la même manière, malheureusement 0.9% pour la CNAV  et 0.75% pour les retraites complémentaires on est loin du compte.....et à ce rythme là nous allons tous être obligés d'investir dans la laine car à défaut de pouvoir se chauffer on pourra toujours enfiler deux ou trois pulls. Le chauffage, grâce à SUEZ,  va rapidement devenir un luxe inabordable... Mais tant que SUEZ se fait du fric sur notre dos rien ne changera.
Quel beau pays que la France ou l'on reçoit Thierry Henri après une défaite cusiante au mondial, ou l'État trouve sans problème des milliards pour sauver les banques et la Grèce et qui est incapable d'assurer les retraites, on a un peu le sentiment de vivre dans un monde d'aliénés.
Je sais on va me répondre que je fais un amalgame sans nom mais c'est ce que la majorité des Français ressent. 
Il est proche le point de non retour et de la rupture.
C'est lamentable !
Enfin c'est juste mon avis.

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