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vendredi 12 février 2010

Confidences d’une hirondelle.


Par une soirée d’été, encore tiède et sous une légère brise,
J’ai parlé avec une belle étrangère  c’était une hirondelle.
Ma curiosité était grande et d’elle je fus éprise.
Nous nous sommes assises près de la fontaine sur la margelle.

Dis-moi bel oiseau, pourquoi en nos régions reviens-tu ?
Pourquoi des hommes tu aimes la compagnie ?
Elle me répondit qu’elle aimait parcourir la terre, d’Europe en Asie,
Qu’entre les hommes qu’elle rencontrait tous étaient élus.

De tous les continents j’ai fait la découverte, des montagnes aux dunes de sable,
De tous ces hommes à la peau blanche, jaune, nacré, basané ou noir,
Je n’ai pas su faire de différences tant ils étaient semblables.
De ce constat j’ai toujours refusé la déception au profit de l’espoir.

Mon hirondelle me dit qu’il y a eu des jours où elle fût chassée sans pitié,
Des jours où elle avait presque baissé les ailes, désespérée, découragée,
Mais toujours un homme venait la voir pour la réconforter
Cela redonnait un sens à sa vie et à sa quête de liberté.

Elle me dit encore que l’homme n’est pas vraiment mauvais,
Quelque soit le continent où il vit il est habitant de la terre,
Tout comme moi, un être libre de penser, capable de bonté. Il sait trouver,
Au fond de lui, cette énergie qui le fait devenir un être à part entière.

Bien sur il y des jours où il oublie l’essentiel pour le superflu,
Bien des jours sa passion du lucre et de la cupidité l’emporte.
C’est à ce moment là qu’il me fait peur. L’humanisme est alors battu,
Tout est bafoué, ignoble, sombre comme une mer morte.

Ma belle compagne par ses mots semblait vouloir me dire,
Que sur cette terre l’homme est le seul animal capable du meilleur comme du pire.
Je ne puis la contredire car mon sentiment était trop proche du sien.

Le soir commençait à poindre, une lueur rougeâtre colora l’horizon,
La fraîcheur nous entoura dans un spectre de douce rosée,
Ma douce amie me regarda et je compris dans son silence la raison
Qui fit que nous séparâmes pour ne plus nous revoir avant la prochaine saison.

Je ne la revis plus jamais.

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