La fiche de paye d'Henri Proglio, le nouveau patron d'EDF va avoir de la gueule.
- 1,6 million d'euros de salaire (dont 600.000 euros de part variable) quand son précédesseur touchait 1,1
- 450.000 euros pour le boulot de président du conseil d'administration de Véolia, dont il a longtemps été président. Ce qui est moins que la moyenne des salaires pour ce genre de travail, rappelle Libération: d'habitude, ça tourne plutôt autour de 862.000 euros.
Ca pose quelques problèmes:
- à droite, où des députés comme Thierry Mariani émettent des réserves sur Europe 1: "il y a un moment où ça devient choquant. Il faut poser des limites."
- à gauche, où on ne se prive pas de faire feu à volonté, comme Aurélie Filipetti, citée par Libération, qui parle "d'indemnités indécentes".
- au sein du patronat. Sur Europe 1, Laurence Parisot, patronne du Medef, a vasouillé: "je crois que sa connaissance de Veolia, la contribution exceptionnelle qu'il a apportée à cette entreprise, permet de comprendre pourquoi il ne puisse pas quitter Veolia subitement"
Et, fait remarquer Libération, il y a un risque de conflit d'intérêt. En effet, Véolia voudrait prendre le contrôle total de Dalkia, une entreprise qu'elle contrôle avec... EDF. Qui pourrait vendre ses parts, aux conditions voulues par Véolia.
Deux casquettes pour un Proglio qui a pas mal de dossier chauds sur sa table de patron d'EDF: la guéguerre avec Areva autour des centrales nucléaires, les coupures en Bretagne et en PACA, l'endettement abyssal du groupe ou encore l'arlésienne que constitue la construction de la centrale EPR qui tarde...
Une faute d'orthographe, une erreur à signaler? Ecrivez à alerteinfo@lepost.fr avec votre info ou votre correction et en indiquant l'url du post.
- 1,6 million d'euros de salaire (dont 600.000 euros de part variable) quand son précédesseur touchait 1,1
- 450.000 euros pour le boulot de président du conseil d'administration de Véolia, dont il a longtemps été président. Ce qui est moins que la moyenne des salaires pour ce genre de travail, rappelle Libération: d'habitude, ça tourne plutôt autour de 862.000 euros.
Ca pose quelques problèmes:
- à droite, où des députés comme Thierry Mariani émettent des réserves sur Europe 1: "il y a un moment où ça devient choquant. Il faut poser des limites."
- à gauche, où on ne se prive pas de faire feu à volonté, comme Aurélie Filipetti, citée par Libération, qui parle "d'indemnités indécentes".
- au sein du patronat. Sur Europe 1, Laurence Parisot, patronne du Medef, a vasouillé: "je crois que sa connaissance de Veolia, la contribution exceptionnelle qu'il a apportée à cette entreprise, permet de comprendre pourquoi il ne puisse pas quitter Veolia subitement"
Et, fait remarquer Libération, il y a un risque de conflit d'intérêt. En effet, Véolia voudrait prendre le contrôle total de Dalkia, une entreprise qu'elle contrôle avec... EDF. Qui pourrait vendre ses parts, aux conditions voulues par Véolia.
Deux casquettes pour un Proglio qui a pas mal de dossier chauds sur sa table de patron d'EDF: la guéguerre avec Areva autour des centrales nucléaires, les coupures en Bretagne et en PACA, l'endettement abyssal du groupe ou encore l'arlésienne que constitue la construction de la centrale EPR qui tarde...
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Mon commentaire :
Mais comment font les Français qui ne gagnent que 650 € par mois....la question il ne se la pose même pas il ne comprend tout simplement pas comment ils peuvent faire.
A quand la prochaine augmentation du prix de l'électricité ?
Cela devient aussi ahurissant que les salaires des footballeurs professionnels, des chanteurs et des artistes qui comme certains ont fait construire une petite maison au Maroc dont la surface habitable pourrait abriter une vingtaine de famille.
Il va bien falloir qu'un jour cela cesse car ces sommes sont réellement indécentes.
Cela devient aussi ahurissant que les salaires des footballeurs professionnels, des chanteurs et des artistes qui comme certains ont fait construire une petite maison au Maroc dont la surface habitable pourrait abriter une vingtaine de famille.
Il va bien falloir qu'un jour cela cesse car ces sommes sont réellement indécentes.
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