"La neige n'est pas une excuse. Il faut faire son possible pour se rendre au travail", prévient le directeur-général de la Fédération des entreprises belges (FEB), Pieter Timmermans, dans De Standaard. A l'impossible nul n'est tenu, répond le secrétariat social Partena.
"La règle générale est que chacun doit faire le maximum pour se rendre au travail", explique le directeur-général. "Beaucoup dépend du secteur. Ainsi, en ce qui concerne celui de la chimie, les installations ne peuvent pas être mises à l'arrêt sous prétexte que le personnel ne parvient pas à se rendre au travail".
Des arguments comme "Je n'ose pas conduire à cause de la neige" ne comptent pas. "Ce n'est pas une excuse. Si vous êtes attendu sur votre lieu de travail, vous devez trouver une solution, quitte à prendre les transports en commun ou à faire du co-voiturage avec l'un ou l'autre collègue".
Le salaire sera réduit en fonction des retards. "Vous n'avez qu'à partir à temps. Vous êtes également tenus de vous informer, notamment en écoutant la météo. Ce n'est qu'en cas de circonstances imprévues que vous pouvez vous présenter en retard, sans que cela n'influe sur votre salaire", conclut Kris De Meester de la FEB.
A l'impossible, nul n'est tenu
Au secrétariat social Partena, on tempère très clairement les déclarations de la FEB. Rony Baerth conseiller général du secrétariat social de Partena rappelle que la loi prévoit cette hypothèse à certaines conditions.
Il faut notamment que la cause de l'absence du travailleur soit intervenue sur le chemin du travail. Ce dernier doit avoir aussi tout essayé pour arriver à l'heure sur son lieu de travail.
Belga et Delphine Simon
________________________________________
Mon commentaire :
De nos amis belges, voila des propos qui me rassurent car en France avec 1/2 millimètre de neige on ne travaille plus.
Voyez-vous, dans la Somme et dans mon village : THEZY-GLIMONT notre facteur, service soit disant public, n'est pas passé depuis vendredi distribuer le courrier....c'est tout bonnement une honte.
Je me demande encore comment j'ai pu survivre avec les personnes de ma génération au climat, à la neige, au 50 heures de travail par semaine, aux bactéries et aux microbes.
Pauvre France tu me désoles.
Enfin c'est juste mon avis et encore un commentaire laissé au vent de l'indifférence générale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire