Clocks for website
<a href="http://www.clock4blog.eu">clock for blog</a>
Free clock for your blog

mercredi 2 septembre 2009

L'Iran accuse Sarkozy d'ingérence «inacceptable»

Delphine Minoui    01/09/2009 | Mise à jour : 20:17


Le négociateur iranien sur le nucléaire, Saïd Jalili, a déclaré mardi à Téhéran que «L'Iran est prêt à présenter ses propositions corrigées (…) afin d'apaiser les inquiétudes sur la scène internationale». Crédits photo : ASSOCIATED PRESS


Les vifs propos du président français, lundi à Berlin, ont provoqué mardi la colère du régime iranien, qui dit souhaiter des discussions internationales sur son programme atomique.

La minicrise qui oppose Paris à Téhéran - où la jeune Française Clotilde Reiss est toujours bloquée - a connu, mardi, un nouvel épisode. Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par l'agence Isna , s'en est pris à Nicolas Sarkozy, qui, la veille à Berlin, avait vigoureusement critiqué le régime iranien.

«Je voudrais dire combien nous sommes admiratifs du courage du peuple iranien. Je veux redire qu'il mérite mieux que les dirigeants actuels »,
 
avait notamment déclaré le président français après une rencontre à Berlin avec la chancelière allemande, Angela Merkel.
«Malheureusement, la France, qui adopte des positions de plus en plus extrémistes, a décidé de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Iran, ce qui est totalement inacceptable », a déclaré mardi le porte-parole iranien, Hassan Ghashghavi. Lundi, depuis Berlin, Nicolas Sarkozy avait aussi salué le courage de «grands dignitaires du régime » ayant dénoncé «les tortures qui ont été imposées à des opposants ».
Avec sa partenaire allemande, il a prévenu l'Iran qu'il devait prendre au sérieux les menaces de sanctions renforcées s'il n'acceptait pas d'ici à fin septembre de geler son programme d'enrichissement d'uranium.
Coïncidence ou tactique politique ? Alors que doit se tenir, mercredi à Francfort, une nouvelle réunion des Six (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, États-Unis et Chine) pour évoquer l'épineux dossier nucléaire iranien, la République islamique vient d'annoncer qu'elle avait préparé de nouvelles propositions visant à mettre un terme au bras de fer qui l'oppose aux puissances occidentales.

Sanctions à l'étude

«L'Iran est prêt à présenter ses propositions corrigées (…) et à discuter avec les puissances mondiales (…) afin d'apaiser les inquiétudes sur la scène internationale », a déclaré,mardi, le négociateur principal sur le nucléaire, Saïd Jalili, cité par la chaîne iranienne en langue arabe al-Alam, sans donner plus de détails.
Soupçonné de mener un programme à des fins militaires, Téhéran insiste sur ses droits au développement nucléaire pacifique, «à des fins énergétiques ». Pour rétablir la confiance, les pays membres du groupe 5 + 1 ont réitéré, en avril dernier, leur offre de négociation, en donnant à Téhéran jusqu'à fin septembre pour accepter des mesures incitatives en échange d'un gel de ses activités d'enrichissement d'uranium.
Aujourd'hui, le temps presse. D'autant plus que de nouvelles sanctions, plus ciblées, sont à l'ordre du jour. Y compris des mesures de rétorsion économiques autres que celles de l'ONU. Un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), diffusé vendredi, demande également à l'Iran de répondre à des questions persistantes sur les «possibles dimensions militaires » de son programme nucléaire.
L'annonce par l'Iran de prochaines propositions a été accueillie avec la plus grande prudence. Washington a indiqué mardi n'avoir rien reçu. Paris n'a fait aucun commentaire officiel. Lundi, la France a appelé à nouveau l'Iran à choisir la coopération et non l'isolement sur son programme nucléaire controversé, soulignant qu'à défaut ce pays s'exposerait à «un renforcement substantiel des sanctions ». «Nous espérons que l'Iran fera rapidement le choix de la coopération et non de l'isolement », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Éric Chevallier, après la publication du dernier rapport de l'AIEA sur l'Iran.
 

Mon commentaire :  
 
Je pense que notre Grand Chef Vénéré n'a pas vraiment mesuré l'impact de ses propos à l'égard de l'Iran. C'est effectivement une attaque directe qui n'avait lieu d'être dite devant un congrès.
C'est mettre un peu d'huile sur le feu.

C'est une affaire qui pourrait nous faire gagner des attentats sur le sol français et le mépris de certain pays arabes proche de l'Iran.
Mais Sarko est là pour neutraliser personnellement toutes actions terroristes. Le peuple français est donc totalement rassuré.

Mais au fait quelle serait la réaction de notre Grand Chef vénéré si le dirigeant d'un grand pays disait :
-Les Français ne méritent pas un président Comme Nicolas Sarkozy.
 
Lavocat du diable.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire