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mercredi 23 septembre 2009

Le prix du gaz pourrait baisser à partir du 1er octobre...

 
Marc Lomazzi | 23.09.2009, 07h00



A chaque saison sa bonne nouvelle. Après la baisse de 11,3 % intervenue en avril aux premiers jours du et la hausse de 1,5 % prévue en juillet puis retoquée cet été par le , la ministre de l’Economie, , a laissé espérer hier — au premier jour de l’automne — une nouvelle diminution des tarifs.

« La décision n’est pas prise », a-t-elle pris soin de préciser, avant de se prononcer « à titre personnel » pour un allégement de la facture des ménages.

Si le gouvernement reprend à son compte la formule de calcul des coûts d’approvisionnement publiée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), les prix du gaz naturel, révisés tous les trois mois pour refléter l’évolution des cours du pétrole, devraient, en théorie, baisser de 3,6 % au 1er octobre. Explication : depuis le 1er avril, date de la dernière baisse des tarifs, les coûts d’approvisionnements de GDF Suez, qui achète 90 % de son gaz à l’étranger, ont baissé d’environ 1,50 € par mégawatheure (MWh).

Rattrapage cet hiver

La baisse annoncée est, malgré tout, une mini-surprise. Début septembre, le gouvernement semblait décider à ne pas bouger les tarifs en octobre de façon à éviter une hausse impopulaire le 1er janvier, qui serait rendue nécessaire par la remontée actuelle des cours du pétrole. Pourquoi ce revirement ? Il y a la volonté bien sûr du gouvernement de donner un petit coup de pouce au portefeuille des Français. Sans pour autant pénaliser GDF Suez, qui a encore engrangé 3,2 milliards d’euros de bénéfice au 1er semestre 2009.

Il reste que le gouvernement devra remettre cet hiver l’ouvrage sur le métier. « Les tarifs du gaz ont baissé de 11 % cette année alors que le pétrole a grimpé de 45 % depuis janvier », indique un porte-parole de GDF Suez. Un rattrapage, au moins partiel, apparaît donc inévitable au 1er janvier. D’autant que le groupe de Gérard Mestrallet chiffre déjà à 2 milliards le manque à gagner occasionné depuis 2004 par le niveau trop bas des tarifs réglementés du gaz imposé par Bercy. Difficile toutefois de se plaindre à l’Etat, qui, avec 35 % du capital, reste de loin le premier actionnaire du groupe.


Le Parisien

1 commentaire:

  1. Oui, le prix POURRAIT baisser. Attendons, ce n'est pas gagné.
    Je cherche encore les 40 000 emplois promis par la restauration avec la TVA.
    remarque, ils ont dit sur 3 ans, je crois.
    Mais il n'y a pas eu d'amaorce. Inquiétant.

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