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samedi 5 septembre 2009

Épargne: les taux se rapprochent du 0%

Chez nos amis et voisins belges :

Voici près d’an, les banques rémunéraient l’épargne jusqu’à 4 % et plus. Aujourd’hui, la plupart des grandes banques n’offrent plus qu’un petit pourcent. À quand l’épargne sans intérêt?
Yannick Hallet
Comme nous l’écrivions hier, Dexia a annoncé une baisse de la rémunération de l’épargne. Le taux de base reste à 1 %, mais la prime de fidélité dégringole à 0,25 %. À partir d’aujourd’hui, KBC n’offre plus que 1 % (+0,75 % de prime) pour son compte classique.
En cherchant, il est possible de trouver des organismes bancaires promettant 2 % et plus. Mais lisez bien les conditions avant de signer. Pour profiter des 2,40 % + 0,75 % mis en avant par une institution, il faut placer au minimum 15.000 €. Une autre annonce du 2,40 % + 0,60 %... uniquement aux bébés âgés de moins de deux ans.

Épargnants apeurés

De 1 à2 % aujourd’hui contre 3-4 % voici un an, l’écart est plus que sensible. “ Avec la crise, beaucoup de personnes ont rapatrié leurs avoirs vers un carnet d’épargne, nettement moins risqué que la bourse. Les banques pensent probablement qu’elles ne perdront pas beaucoup de clients en baissant leurs taux ”, souligne Lionel Artige, professeurs d’économie à HEC-ULg.
Ayant fait le plein d’épargnants apeurés, les banquiers se défendent de plus donner que des cacahuètes. “ Le gouvernement français a plafonné à 1,25 % le rendement du Livret vert, l’équivalent de notre compte d’épargne classique ”, pointe Michel Vermaerke de Febelfin, la fédération professionnelle du secteur financier. Les institutions belges se calquent sur le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) qui est tombé à 1 %.
Les fonds qu’elles récoltent à travers l’épargne sont ensuite réinjectés dans l’économie via les prêts, notamment hypothécaires et aux entreprises. “ Or les risques ont augmenté ainsi que les primes associées ”, précise Michel Vermaerke. En clair, les prêts rapportent moins.
Et puis souligne Georges Hübner, professeur de gestion financière à HEC-ULg, les taux alléchants pratiqués en 2008 étaient parfois illusoires. “ Les taux effectifs sur le long terme étaient en réalité plus bas. Il s’agissait de produits d’appels pour prendre des points à la concurrence ”.

Rendements gonflés

D’une manière générale, le rendement de l’épargne était artificiel, gonflé par la bulle des produits structurés qui a explosé. “ À l’avenir, il faudra s’attendre à des rendements plus faibles ”, prévient Georges Hübner.
Les institutions financières peuvent-elles encore descendre en dessous du 1 %? Certaines l’ont déjà fait. Mais il ne faut pas craindre de recevoir un jour du 0 %. “ Les taux suivent celui de la BCE. Je ne le vois pas baisser à moins d’une nouvelle forte dégradation économique. À mon avis, le taux de la BCE ne va plus bouger pour les 6 à 9 mois à venir ”, juge Lionel Artige. Il ajoute toutefois un bémol. La BCE pourrait changer son fusil d’épaule si les signes de reprise attendus pour novembre ou décembre ne se surviennent pas.
Signalons un dernier point. Avec une inflation proche de 0 %, le 1 % donne véritablement une appréciation de 1 %. L’année dernière, l’inflation est montée jusqu’à 6 % pour des taux de 4 %. Notre argent se dépréciait donc de 2 %.

Mon commentaire :

voilà une info qui pourrait donner de très mauvaises idées à notre miss Lagarde...

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