Suez Environnement a publié des résultats semestriels en baisse en raison de ses activités dans les déchets et le numéro deux mondial des services à l'environnement a révisé à la baisse ses objectifs pour l'ensemble de 2009.
Le groupe a ainsi indiqué qu'il visait désormais pour l'exercice "une performance opérationnelle globalement stable" au niveau du chiffre d'affaires et du résultat brut d'exploitation (RBE) par rapport à 2008, à changes constants, "grâce à une forte dynamique commerciale" et à la poursuite de l'accélération de son programme de réduction des coûts.
Auparavant, il visait "une croissance légèrement positive" de son chiffre d'affaires et de son RBE en 2009 à taux de change constants et sur la base d'une baisse de 2% du produit intérieur brut cette année dans les économies avancées.
"Nos performances opérationnelles sont en amélioration et nous anticipons que cette tendance se poursuive, avec un deuxième semestre 2009 meilleur que le premier", a souligné lors d'une intervention téléphonique Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement.
"La crise ne remet pas en cause le 'business model' de Suez Environnement. Au contraire, elle confirme sa pertinence, à la fois sur le court terme et sur le long terme", a-t-il ajouté.
"Porté par son dynamisme commercial et en s'appuyant sur son profil financier solide, Suez Environnement entend poursuivre son développement fondé sur un modèle économique équilibré et flexible et se place en bonne position pour saisir des opportunités de croissance", a encore déclaré Jean-Louis Chaussade.
Le groupe a en outre redit qu'il tablait sur une baisse d'environ 25% de ses investissements nets en 2009 par rapport à 2008 hors acquisitions stratégiques (soit 1,3 milliard d'euros prévus) et sur un cash flow libre en croissance (594 millions en 2008).
LE 1ER SEMESTRE DÉPASSE LES ATTENTES
Il a en outre indiqué que ses priorités pour le second semestre restaient la génération de cash flow libre et la préservation de sa rentabilité, le groupe souhaitant également poursuivre "ses efforts pour améliorer sa performance opérationnelle" et maintenir son ratio dette nette sur RBE à un niveau de l'ordre de 3 fois.
La société avait auparavant indiqué qu'elle attendait de son programme de performance 180 millions d'euros d'économies au niveau de son RBE en 2010 (par rapport au RBE 2007). Ce programme a généré 49 millions d'économies au 1er semestre, pour un total de 104 millions depuis le début 2008.
Suez Environnement, qui pâtit d'une baisse des volumes de déchets provenant de sa clientèle industrielle et commerciale et de la réduction de son activité de recyclage, a enregistré au 1er semestre un résultat net part du groupe de 175 millions d'euros (-12,8%), un résultat opérationnel courant de 393 millions (-22,6%), un RBE de 951 millions (-4,2% à change constant) et un CA de 5.872 millions (-1,2% à change constant).
Selon le consensus Reuters, les analystes attendaient un résultat net part du groupe de 144 millions d'euros, un RBE de 934 millions et un chiffre d'affaires de 5.886 millions.
Par activités, le segment Eau Europe a vu son chiffre d'affaires progresser de 3,2% et son RBE de 10,4% au 1er semestre à change constant, tandis que les ventes du segment Propreté Europe ont reculé de 7,3%, pour un RBE en baisse de 17,8% à change constant.
Suez Environnement affiche une dette financière nette de 6.507 millions d'euros au 30 juin, soit un ratio dette financière/Ebitda de 3,18 fois.
Ses investissements nets se sont élevés à 603 millions d'euros au cours du 1er semestre. Ses appels au marché obligataire ces derniers mois - d'un montant total de 2,85 milliards d'euros à fin juillet 2009 - lui ont permis d'allonger la durée de la dette à 5,7 ans, ses liquidités s'élevant par ailleurs à 4,5 milliards.
Edité par Jean-Michel Bélot
je vois dans tous ces chiffres la prochaine explication des hausses du gaz, il faut profiter de la manne que représentent les milliers d'abonnés de GDF pour les ponctionner encore un peu plus.
Le groupe a ainsi indiqué qu'il visait désormais pour l'exercice "une performance opérationnelle globalement stable" au niveau du chiffre d'affaires et du résultat brut d'exploitation (RBE) par rapport à 2008, à changes constants, "grâce à une forte dynamique commerciale" et à la poursuite de l'accélération de son programme de réduction des coûts.
Auparavant, il visait "une croissance légèrement positive" de son chiffre d'affaires et de son RBE en 2009 à taux de change constants et sur la base d'une baisse de 2% du produit intérieur brut cette année dans les économies avancées.
"Nos performances opérationnelles sont en amélioration et nous anticipons que cette tendance se poursuive, avec un deuxième semestre 2009 meilleur que le premier", a souligné lors d'une intervention téléphonique Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement.
"La crise ne remet pas en cause le 'business model' de Suez Environnement. Au contraire, elle confirme sa pertinence, à la fois sur le court terme et sur le long terme", a-t-il ajouté.
"Porté par son dynamisme commercial et en s'appuyant sur son profil financier solide, Suez Environnement entend poursuivre son développement fondé sur un modèle économique équilibré et flexible et se place en bonne position pour saisir des opportunités de croissance", a encore déclaré Jean-Louis Chaussade.
Le groupe a en outre redit qu'il tablait sur une baisse d'environ 25% de ses investissements nets en 2009 par rapport à 2008 hors acquisitions stratégiques (soit 1,3 milliard d'euros prévus) et sur un cash flow libre en croissance (594 millions en 2008).
LE 1ER SEMESTRE DÉPASSE LES ATTENTES
Il a en outre indiqué que ses priorités pour le second semestre restaient la génération de cash flow libre et la préservation de sa rentabilité, le groupe souhaitant également poursuivre "ses efforts pour améliorer sa performance opérationnelle" et maintenir son ratio dette nette sur RBE à un niveau de l'ordre de 3 fois.
La société avait auparavant indiqué qu'elle attendait de son programme de performance 180 millions d'euros d'économies au niveau de son RBE en 2010 (par rapport au RBE 2007). Ce programme a généré 49 millions d'économies au 1er semestre, pour un total de 104 millions depuis le début 2008.
Suez Environnement, qui pâtit d'une baisse des volumes de déchets provenant de sa clientèle industrielle et commerciale et de la réduction de son activité de recyclage, a enregistré au 1er semestre un résultat net part du groupe de 175 millions d'euros (-12,8%), un résultat opérationnel courant de 393 millions (-22,6%), un RBE de 951 millions (-4,2% à change constant) et un CA de 5.872 millions (-1,2% à change constant).
Selon le consensus Reuters, les analystes attendaient un résultat net part du groupe de 144 millions d'euros, un RBE de 934 millions et un chiffre d'affaires de 5.886 millions.
Par activités, le segment Eau Europe a vu son chiffre d'affaires progresser de 3,2% et son RBE de 10,4% au 1er semestre à change constant, tandis que les ventes du segment Propreté Europe ont reculé de 7,3%, pour un RBE en baisse de 17,8% à change constant.
Suez Environnement affiche une dette financière nette de 6.507 millions d'euros au 30 juin, soit un ratio dette financière/Ebitda de 3,18 fois.
Ses investissements nets se sont élevés à 603 millions d'euros au cours du 1er semestre. Ses appels au marché obligataire ces derniers mois - d'un montant total de 2,85 milliards d'euros à fin juillet 2009 - lui ont permis d'allonger la durée de la dette à 5,7 ans, ses liquidités s'élevant par ailleurs à 4,5 milliards.
Edité par Jean-Michel Bélot
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