Article publié le 24/08/2009 Dernière mise à jour le 24/08/2009 à 09:14 TU
Invité de l’émission politique « Meet the Press », de la chaîne NBC, l’amiral Michael Mullen, chef d’état-major inter-armées américain, a brossé un tableau inquiétant de la situation en Afghanistan.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
« La situation est grave et se détériore » , telle est l’évaluation alarmante du chef d’état-major américain, après les élections afghanes. Selon lui, al-Qaïda reste tout aussi menaçant pour les Etats-Unis qu’après le 11 septembre 2001.
Ce tableau peu encourageant, justifié par un nombre important de morts américains ces deux derniers mois, est certainement réaliste, mais si l’amiral Mullen souligne les points négatifs, c’est peut-être pour préparer une opinion de plus en plus hostile à la guerre – 51% des Américains sont contre – à la possibilité d’une augmentation des troupes américaines en Afghanistan.
Michael Mullen a esquivé toutes les questions concernant le nombre précis de renforts nécessaires, sous prétexte que son commandant sur le terrain, le général McChrystal, prépare une évaluation des besoins. Or ceux-ci pourraient varier entre 15 000 et 45 000 soldats. De quoi faire gronder la gauche, déjà furieuse après Obama à qui elle reproche de faire trop de concessions sur la réforme de l'assurance santé.
Pour le moment, le Pentagone s’en tient aux 21 000 militaires supplémentaires autorisés par Obama, ce qui devrait porter les effectifs américains à 68 000 d’ici la fin de l’année. Sur la chaîne ABC, le sénateur John McCain a exprimé sa crainte que McChrystal ne soit victime de pressions de la part des politiques et demande moins de renforts que ceux qui sont vraiment nécessaires pour pouvoir stabiliser l’Afghanistan.
Mon commentaire :
et dire que Sarkozy est allé mettre des Français dans ce bourbier, un nouveau Vietnam sans soute ?
Le chef d'état-major américain, l'amiral Michael Mullen.
( Photo : Massoud Hossaini/ AFP )
( Photo : Massoud Hossaini/ AFP )
Ce tableau peu encourageant, justifié par un nombre important de morts américains ces deux derniers mois, est certainement réaliste, mais si l’amiral Mullen souligne les points négatifs, c’est peut-être pour préparer une opinion de plus en plus hostile à la guerre – 51% des Américains sont contre – à la possibilité d’une augmentation des troupes américaines en Afghanistan.
Michael Mullen a esquivé toutes les questions concernant le nombre précis de renforts nécessaires, sous prétexte que son commandant sur le terrain, le général McChrystal, prépare une évaluation des besoins. Or ceux-ci pourraient varier entre 15 000 et 45 000 soldats. De quoi faire gronder la gauche, déjà furieuse après Obama à qui elle reproche de faire trop de concessions sur la réforme de l'assurance santé.
Pour le moment, le Pentagone s’en tient aux 21 000 militaires supplémentaires autorisés par Obama, ce qui devrait porter les effectifs américains à 68 000 d’ici la fin de l’année. Sur la chaîne ABC, le sénateur John McCain a exprimé sa crainte que McChrystal ne soit victime de pressions de la part des politiques et demande moins de renforts que ceux qui sont vraiment nécessaires pour pouvoir stabiliser l’Afghanistan.
Mon commentaire :
et dire que Sarkozy est allé mettre des Français dans ce bourbier, un nouveau Vietnam sans soute ?
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